Translate

mercredi 3 février 2021

Qu'est-ce que la liberté...?

 


Que reste-t-il de notre "déclaration des droits de l'homme et du citoyen", aujourd'hui ? Peut-on encore écrire ou parler librement sans jeter un coup d'oeil en arrière pour s'assurer que personne ne détournera ces mots pour en faire toute une affaire? Il n'en reste pas moins que toute liberté s'arrête là où commence celle des autres. En d'autres termes, la loi nous suggère de ne pas pousser le bouchon trop loin, il n'y a qu'elle qui peut protéger ou punir le citoyen, tous citoyens... Mais c'est davantage l'ignorance de ses droits qui bloque tout à chacun. L'homme du vingtième siècle, se battait pour préserver ses droits ou pour en créer de nouveaux, il protégeait ses anciens qui étaient la mémoire vivante du  passé et sa jeunesse, qui était le futur. Il ne choisissait pas les uns ou les autres car pour lui, ils formaient un tout indissociable. La liberté était son moteur et il la défendait jusqu'à la mort, s'il le fallait. La famille était sacrée et la veuve et l'orphelin, protégés... Globalement, l'homme du vingtième siècle avait compris que c'est tous ensemble que l'on peut avancer. Maintenant, comme dans toutes sociétés, il y a des déviants qui faussent la donne...

Qu'en est il aujourd'hui ? Petit à petit, les droits de chacun à s'exprimer librement s'en est allé avec le courage qui caractérisait les hommes d'hier. La couardise est de mise et le silence, un sport national, si je puis dire... On préfère détruire la crédibilité d'une personne plutôt que d'avouer qu'elle a raison. Ce silence assourdissant, ne fait que reculer l'échéance inéluctable d'affaires telles que ; l'inceste, le harcèlement...que l'on voit poindre chaque jour davantage... "Les langues se délient" entend-on, mais pas assez vite car ces affaires ont 20 ans, 30 ans et donc difficiles à traiter. Ce qui se passe aujourd'hui, à l'instant "T" est balayé d'un revers de main dédaigneux et l'on tourne vite la page pour ne pas avoir à justifier son implication même passive dans des drames pourtant inacceptables en pensant qu'il sera toujours temps demain. L'empathie n'existe plus, on préfère regarder les personnes souffrir en se gardant bien de briser le silence instaurer par les bourreaux.


Paulo Coehlo ne disait-il pas : " La liberté n'est pas l'absence d'engagement mais la capacité de choisir." 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

LES EPREUVES FORMENT-ELLES L'INDIVIDU ?

  Les épreuves marquent l'individu de manière indélébile autant qu'elles dévoilent ses ressources profondes... Chacun démontre ainsi...