Il y a environ 2500 ans, Confucius vivait dans une Chine où régnait le désordre et la violence... Le philosophe a vite compris que le manque d'éducation était au centre de tout ce chaos. Il a donc instauré en quelque sorte le "savoir vivre ensemble" et le respect des jeunes envers les anciens...La sagesse de Confucius est venue jusqu'à nous tardivement mais qu'en reste-t-il ? J'ai bien peur que sa pensée d'une société tout en harmonie est bien loin de l'anarchie ambiante et incontrôlable que nous constatons avec consternation dans nos pays aujourd'hui... Tout doucement, le laxisme s'est installé pour faire place, sans surprise à une pagaille sans nom. Sommes nous revenus au chaos ? A l'aube d'une ère nouvelle ?
Toujours est-il que l'on vit des instants surréalistes où l'horizon semble repousser ses propres limites...
On va se réveiller, n'est-ce pas ? C'est un cauchemar et rien d'autre ! C'est comme si nous étions plongés dans une fiction de série "B" où les hommes du monde entier seraient en guerre contre un méchant virus qui change d'aspect dés que l'on pense l'avoir vaincu. Un virus intelligent car il aurait privé les terriens de tout ce qui, jusqu'ici faisait leur spécificité, leur joie de vivre. Les étreintes, les accolades, les bisous, la joie de s'amuser, de rire et échanger entre amis ou en famille, de fréquenter les restaurants, les théâtres, les cinémas, les musées,.. En un mot, ce virus attaque sournoisement de tous les côtés l'homme sur terre. Scénario catastrophe auquel personne n'aurait cru il y a encore un an... Mais voilà ce n'est pas un rêve, c'est la réalité... Et même nos gouvernants ont mis du temps à réagir tant ils n'y étaient pas préparés.
Nous sommes loin des guerres où l'homme se battait contre l'homme. l'ennemi est aujourd'hui sournois et invisible... Malgré cette nouvelle donne, l'homme reste un prédateur pour l'homme en ce troisième millénaire que l'on aurait pu croire novateur, harmonieux car doté d'intelligence avancée. Eh non ! Nos rêves d'enfants sur ce siècle n'est pas et ne sera pas celui de l'avancé de l'homme vers une société équilibrée et en paix... Le philosophe, aurait été désarçonné devant ce monde.
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