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mardi 1 février 2011

Pourquoi tant de DESESPERANCE chez nos JEUNES ENFANTS...?



La tendresse, l'amour, l'affection, l'attention font cruellement défaut dans nos familles. Est-ce seulement l'effet dévastateur des familles monoparentales, de plus en plus nombreuses ?

Est-ce la course au "job" par des parents stressés, fatigués du système : Métro, Boulot, Dodo" ?
Est-ce la crise ? Est-ce, tout simplement une inflation grandissante face à la stagnation des salaires ?
Ou bien encore la peur de se retrouver, un jour dans la rue ? Toujours est-il que les familles ne  peuvent plus être à l'écoute de leurs chérubins, ou pas assez. Les préoccupations des parents sont grandes mais c'est toutes la société qui est en cause. Il aura fallu ces nombreux suicides d'enfants pour s'émouvoir et s'interroger sur le mal-être de nos enfants ; pourquoi vouloir, si jeunes, en finir avec la vie ? Pourquoi n'y a-t-il pas d'appels au secours ? pourquoi choisissent-ils une manière irréversible d'en finir ? Tant de questions que se posent des familles désespérées ; des questions restées sans réponses.
Le suicide est devenu, aujourd'hui, la conséquence d'un désespoir profond, de l'indifférence de son entourage, à l'angoisse de lendemains incertains et à l'isolement ( nous l'avons, malheureusement suivi au quotidien dans certaines entreprises, il y a quelques mois )
L'être humain restera toujours un être humain, avec sa grande capacité à encaisser les coups durs (en surface) mais aussi avec son besoin, fondamental d'amour et d'attention ! qu'il soit "enfant" ou "adulte", il faut qu'il se sente rassuré ; c'est primordial à son équilibre or, le monde actuel ne rassure personne.
J'en ai pour preuve, les nombreuses émissions de télévision, magazines où les médias et politiques rivalisent de pessimisme sans penser une seule seconde qu'ils sont largement écoutés...Répéter aux gens, que les riches sont de plus en plus riches, que la classe moyenne est en train de disparaître, que les entreprises ferment les unes après les autres, que les jeunes poursuivent des études sans espoir d'emploi. Que leur Président n'est pas à la hauteur...et j'en passe, est déstabilisant. Où se trouve l'espoir dans tout cela ?

Notre Président, nos parlementaires, nos ministres, les PDG de très grandes entreprises ont des salaires qui dépassent la norme. Pendant que la précarité ne cesse d'augmenter. La classe moyenne disparaît et souffre.

Si les familles sont dans une grande inquiétude, leurs enfants (les plus fragiles) sont dans une désespérance que seul l'espoir de jours meilleurs ou le sourire enfin retrouvé sur le visage anxieux de leurs parents pourront apaiser...! C'est à la société toute entière de se poser les bonnes questions et d'y répondre vite très vite car cette classe sociale "moyenne" qui faisait l'équilibre du pays est en train de sombrer ; on ne parle que des "classes défavorisées" et des "riches" on ignore un peu trop facilement qu'il  y a une classe intermédiaire oubliée et non-assistée, qui est en grande souffrance. 
Cette "classe moyenne" que l'on appelait il n'y a pas si longtemps : "vache à lait" ! sacrifiée, aujourd'hui, sur l'autel de la "crise mondiale" dont elle n'est pas responsable mais en paie ( une fois de plus le prix fort) !

En ce début d'année, les taxes  pleuvent une fois de plus sans que les salaires n'augmentent de manière significative et décente.... Et ce n'est pas "une mission d'information" menée par un psychiatre qui donnera un résultat tangible à ce problème de société.....!

Le 09 Février, encore un nouveau suicide d'enfant....
On parle beaucoup de harcèlement dans les écoles ....La FRANCE est en retard de vingt ans sur les autres pays pour la prévention et la prise de conscience de ce gros problème qui s'ajoute aux autres pour nos enfants !











2 commentaires:

  1. Anonyme17:19

    Le suicide chez les enfants est un drame atroce qui laissent des familles anéantis et perplexes. C'est bien d'avoir écrit sur un sujet aussi délicat et sensible. C'est en lisant votre blog que j'ai compris que vous aviez vous aussi beaucoup souffert.La société est effectivement en cause mais n'est pas prête de le reconnaître... Il est tellement plus facile de se voilée la face.

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  2. Bonjour,
    Effectivement, la société est en grande partie responsable de cet état de fait. Le plus dur, c'est que le suicide est banalisé ou mis dans la case "on ne touche pas, on n'en parle pas"....Sujet brulant, sujet qui fait peur! alors comme vous le dites on préfére se voiler la face, faire comme l'autruche....et que sais-je encore? mais surtout ne pas aborder un sujet qui gêne...Dommage car en parler désamorcerai probablement le processus.

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