Je tiens à répondre à une question qui m'a été posée, aujourd'hui, par un ami, au sujet de la parité aux prochaines Cantonales.....
Comme tous mes amis le savent, j'ai toujours prôné un juste équilibre "homme-femme" dans une société comme la nôtre. Il faut cependant, que cet équilibre s'opère à tous les niveaux politiques ; ce qui n'est pas le cas actuellement. On constate qu'au niveau ministériel, les femmes qui occupent des postes clefs se font de plus en plus rares; Qu'au niveau du Parlement qui, comme chacun le sait, vote les lois mais ne les applique pas forcément pour les parlementaires ; pour des raisons que même la plus élémentaire des raisons ignore.
Cependant, en 2001, aux Sénatoriales avait été instauré un vote par liste qui incluait la parité "homme-femme" mais les prochaines élections auront lieu de manière uninominale ( dans certains départements) avec un suppléant qui ne sera pas forcément de sexe opposé !
Alors pourquoi pour les Cantonales de mars prochain, le candidat devra-t-il se choisir un suppléant de sexe opposé pour l'accompagner dans sa campagne ? jusqu'à présent, tout se passait de manière plutôt conviviale dans nos campagnes où très souvent le conjoint était aux côtés du candidat. Cela renforçait "confiance et proximité"! "la parité" était appliquée naturellement ; le conjoint renforçait le rôle du candidat...Aujourd'hui, la parité n'est que poudre aux yeux puisque l'on sait tous que ce suppléant n'aura pas de rôle vraiment établi. D'ailleurs, pourquoi appliquer cette loi UNIQUEMENT aux Conseillers Généraux et pas aux Députés et Sénateurs ???
En matière de PARITÉ POLITIQUE, la France est restée bien rétrograde. Il faudrait qu'elle revoit sa copie et puisse donner un vrai statut au conjoint de l'élu, car il a un rôle ingrat et cependant prépondérant. Le monde de la Politique est cruel est sans concession ; l'élu, comme tout homme ou toute femme a besoin d'être conseillé, conforté....par les siens. Dans les bons mais plus souvent dans les mauvais moments, le conjoint est là pour panser les plaies ; pourtant il reste ignoré car non-élu et a très souvent le mauvais rôle... Cependant, dans d'autres pays, depuis bien longtemps, les gens ont compris l'importance de la famille dans l'élection de leurs élus. Ceci, reste cependant obscur, pour une grande majorité des Français ! Alors leur demander LA PARITÉ POLITIQUE est incongru ; ce n'est pas des lois votées par des parlementaires qui les ignorent pour eux-même qui vont changer les choses.
VOUS AVEZ DIT "PARITÉ"??? IL Y A ENCORE BEAUCOUP DE TRAVAIL POUR Y PARVENIR CAR UNE PARITÉ FORCÉE N'EST PAS UNE PARITÉ et cela sent trop le "quotta" ; il faudrait plutôt une véritable égalité en laissant sa chance à toute femme sans qu'elle se sente "piégée" dans un univers machiste...!
C'est une particularité, en France ; les conjoints d'élus sont inconnus. Sur ce sujet ; les pays anglo-saxon sont plus respectueux de la femme et de la famille. Votre papier est bon car vous mettez le doigt sur un problème qui n'est pas prêt de se résoudre puisque même "les femmes politiques" se fichent de leurs conjoints. La parité est loin de voir le jour en France !
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerC'est curieux, car j'écoutais sur Canal + l'autre jour Martine Aubry, qui pour la première fois faisait allusion à son mari...J'en attendais quelque chose de nouveau, mais elle n'a pas été plus "novatrice" en la matière que ses homologues masculin..Les conjoints ne comptent pas vraiment chez les élus ; hommes ou femmes. Alors, adieu ; veau, vache...Heuh! je veux dire adieu Parité !