Le mois de décembre ; un break dans une période de grisaille de fin d'automne. C'est ainsi que je résumerai ce moment où beaucoup croient aux miracles. Où la paix dans les cœurs règnent et les lumières illuminent nos maisons...
Bon, c'est ainsi que tout devrait se passer. Cependant, la pluie, le vent violent, les inondations, la précarité grandissante, les milliardaires trop riches d'année en année, investissant hors du pays, le pays bloqué, l'injustice et la violence des propos et des actes, finissent par désenchanter...
Non, tout ne va pas bien même si je veux rester positive et me dire, laisse aller les choses car tout finira bien par reprendre sa place initiale, je n'y crois pas du tout.
Néanmoins, l'espoir de vivre ses rêves est grand mais l'évolution de la politique actuelle ne le permet pas. Le temps est aux cadeaux royaux et aux privilèges pour les élites...
Le peuple se sent délaissé, pris au piège d'un système qu'il ne reconnait plus. Il se sent mal aimé, mal compris. Il se sent dindon de la farce, si je puis dire en cette saison de fête de Noël. Alors de colère, il n'est plus rationnel, il ne pense plus, il agit sans cogiter aux lourdes conséquences. Il bloque le pays en plein mois de décembre où les commerçants, déjà durement touchés par les gilets jaunes ou du moins les casseurs, font une grande partie de leur chiffre d'affaire et pousse sans le vouloir, les portes des petites entreprises endettées, à fermer définitivement. Cette longue agonie dure déjà depuis un an que continue un peuple en colère, tourné vers une impasse d'où il ne sortira pas vainqueur. Ce dernier, en agissant ainsi, se bat contre lui-même au final... Les élites ne seront pas véritablement touchés par ce mouvement insensé car leurs précautions ont déjà étaient prises en amont et ils iront probablement fêter Noël loin de la France. Il restera ceux qui ne pourront pas partir, punis pour des fautes qu'ils n'ont pas commises mais qu'ils subissent comme tous.
Noël semble loin cette année, d'un Noël comme les autres.
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