Une réflexion d'une personne sur le "je" qu'il ne faut pas mettre pour écrire une histoire ou sur une invitation m'a fait réfléchir sur le sens de ce pronom personnel et sur le sens du "moi"...
En effet, le "je" s'affiche, aujourd'hui sans pudeur. Il est même de bon ton de le mettre en avant comme l'enfant qui va le découvrir pour la première fois et en faire usage ...sans modération. Le "je" est le signalement d'une personne et peut-être aussi la validation de son implication dans un projet qui est le sien propre. Le "je" en écriture est moderne et plus morale car identitaire.
"je"..."je"...."je"...Une jolie musique qui tinte aujourd'hui à mes oreilles. Le "je" distingue sans conteste l'être qui le prononce, qui l'écrit. C'est la signature, si je puis dire, d'une femme ou d'un homme qui a fini de parler d'elle ou de lui à la première personne du pluriel, en s'effaçant continuellement devant l'autre.
Nul doute que beaucoup ignorent que travailler sans reconnaissance et en s'effaçant devant d'autres fait douter de soi et cesser d'être créatif ! Le "je" est alors la reconnaissance de l'identité de tout à chacun afin qu'il ne doute plus...
Photo Geneviève Lecoeur (tous droits réservés)
Vous avez parfaitement raison Geneviève, le JE n'est pas un gros mot mais une affirmation de soi
RépondreSupprimer