Conte pour enfants...La famille ours est menacée par le réchauffement climatique !

parismatch.com

Il était une fois au pôle nord, un papa ours, une maman ours et leurs deux petits bébés... Ils vivaient heureux sur la banquise et apprenaient à leurs enfants à pêcher. Cet univers blanc immaculé était leur maison. Ils s'y sentaient si bien ! Ils riaient ! riaient ! car même si l'homme l'ignore l'ours polaire a un rire si mélodieux, si communicatif que même les poissons sortent de l'eau pour assouvir leur curiosité et c'est ainsi qu'ils se font prendre par papa ours. 

Mais l'homme, depuis des décennies, pollue la terre ; c'est à dire qu'il rejette dans l'atmosphère des gaz avec ses avions, ses voitures, ses plastiques...Ses vaches également...Petit à petit, il réchauffe la terre ! Et les conséquences sont très graves pour les habitants de la banquise. Leur maison se fragilise, fond et diminue jusqu'à disparaître. Pour certains hommes c'est une manne supplémentaire car l'océan arctique regorge de pétrole ; les bateaux marchands pourront naviguer librement sans faire de détours. Enfin, tu l'auras compris, l'homme cherche encore à se faire de l'argent et se moque de nos petites otaries, petits phoques et de notre petite famille d'ours blancs.

Maman ours regardait au loin, nostalgique ces petits morceaux de banquise flottant par-ci par-là ; elle se rappelait qu'à l'âge de ses petits, elle ne voyait qu'un grand océan blanc où il était si doux de courir et de jouer. Les ours étaient si nombreux à l'époque !

Elle regardait ses petits en se demandant si tout irait bien pour eux plus tard...Ils étaient si mignons ! Ils jouaient avec leur père et se roulaient sur la glace, repus de poissons pêchés quelques heures plus tôt ! Maman ours aurait voulu que tout s'arrête là, maintenant ! que le temps suspende son vol, tout était si calme, si paradisiaque !

Papa ours courrait avec ses petits, il était pataud avec eux mais si heureux de jouer. Il se jetait sur la glace et glissait, glissait, glissait...Les oursons émettaient des petits sons de contentement. Le tableau qu'ils formaient étaient adorable. Le gros ours roulait, roulait, roulait...La maman ours sentit le danger mais aucun son ne put sortir de sa bouche. Papa ours venait de disparaitre sous un morceau de banquise beaucoup trop fine, trop fragile ; il ne réapparu pas. Les deux petits, hébétés, restaient au bord de l'endroit où leur papa avait disparu et l'on vit deux larmes de glace coulaient sur leurs visages.

Les années passèrent ; à leur tour, ils eurent des bébés ours qui jouèrent au milieu d'une banquise de plus en plus rétrécie ....Pendant que l'homme insouciant continua d'accélérer le processus du réchauffement climatique, ne se doutant pas qu'il détruisait en même temps l'habitat naturel de nombreux mammifères...Comme notre famille d'ours blancs ! 

2015 disparaîtra cette nuit puis naîtra 2016...Année chargée d'espoir pour tous les hommes de bonne volonté mais aussi pour comprendre enfin que la planète a besoin de soins intensifs...Mais vite, le temps presse !