Les mots se bousculent sur le papier pour évoquer simplement la tristesse profonde d'un peuple non habitué à l'exécution sommaire de journalistes, dessinateurs mais aussi de policiers, d'un jeune stagiaire...
En ce début 2015, la France s'est rassemblée, toutes religions, couleurs ou partis politiques confondus afin de ne pas vaciller sous le choc de la nouvelle effroyable de ces vies rayées d'un coup de crayon.
A travers ces victimes, c'est la liberté d'expression dans le pays de la Liberté, qui a été touchée, tout un symbole ! C'est le refus de journaux satiriques...Et pourtant, tout ce qui est satire est vieux comme le monde. C'est une façon de rire de la vie pour ne pas en pleurer...!
Cependant, les dessins, les écrits satiriques peuvent heurter quelquefois et dans ce cas, nul n'est obligé de les regarder ou de les lire...!
La plume court, court et court encore et derrière les mots couchés sur le papier, elle essaie d'expliquer que ces faits dantesques, monstrueux sont malheureusement le résultat des non-dits, des interdictions de parler et de rire de tout afin de désamorcer le problème et ceci depuis maintenant prés de 30 ans... Tout ces interdits se sont glissés dans la société de manière sournoise, relayés par une presse frileuse. Un journal a voulu à la manière des années 80, dénoncer ce qui paraissait ridicule et en a payé le prix fort.
Le XXIème siècle sera-t-il celui de la régression ? La question semble être au coeur des débats !
Nous pensons tous aujourd'hui aux familles de toutes ces victimes
RépondreSupprimerLa plume, malgré les armes à feu sera toujours la plus représentative de la liberté
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