Un été noir cette année avec le nombre impressionnant de noyades en France...
En effet, il n'y a pas un jour qui se passe sans que l'on apprenne le décès d'une personne, enfant ou adulte dans nos eaux si attirantes en temps de grosses chaleurs. Mais voilà, la mer est belle, s'y baigner procure un certain bien-être mais il faut savoir qu'elle est aussi dangereuse que les pistes vierges de nos impressionnantes montagnes !
Le long de nos côtes, des petites criques d'une beauté à vous couper le souffle, des petites plages presque sauvages où l'on se croit seul au monde, s'y baigner procure cette sensation de liberté dont on rêve tous.
Braver les éléments alors que le drapeau indique clairement que la baignade est interdite pour des raisons de sécurité est tentant pour certains inconscients mais le prix à payer est sans appel...et laisse des familles entières dans le désarroi le plus profond.
Malgré des appels à la prudence, chaque année voit son lot de noyés augmenter. De guerre lasse, des maires pensent que le meilleur moyen serait de verbaliser les contrevenants.
Que se passe-t-il donc pour que les gens soient aussi imprudents ? la seule réponse valable reste le fait qu'ils n'ont pas été éduqués dès leur plus jeune âge.
C'est en effet très jeune que l'enfant, inconscient du danger, expérimente un peu tout et n'importe quoi, les parents sont là pour lui montrer quels sont les limites à ne pas dépasser et les dangers à ne pas encourir !
Beaucoup d'entre nous se souviennent de parents qui interdisaient de se baigner en cas de fortes houles, ou après le déjeuner, d'attendre un certain temps avant d'aller goûter aux joies de la baignade et d'y aller progressivement en se mouillant la nuque...Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Entre les recommandations drastiques de nos parents ou grands-parents et le laxisme d'aujourd'hui, il y a forcément un juste milieu pour faire comprendre les dangers de la mer...
Les paroles emplies de sagesse et de justesse de RENAUD me reviennent à l'esprit ; " c'est pas l'homme qui prend la mer mais la mer qui prend l'homme..."
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