Les vacances se terminent...Et le quotidien ressurgit comme un boomerang lancé au début de l'été et qui vous revient en plein visage.
La pluie, les orages, les tempêtes, se sont abattus sur le pays comme un avertissement sonore de la fin de l'immobilisme des vacances. L'attentat déjoué du Thalys par 6 héros Français, américains et anglais font débattre les médias, politiques et psychologues sur le "tous ensemble" pour combattre un fléau récurrent ; le terrorisme. Chacun est mis devant ses responsabilités face à la mort dans un pays en paix. Attendu que la France est en paix, l'Europe est en paix quoique nous commencions tous à en douter sérieusement. N'est-ce pas une sorte de guerre plus insidieuse que les précédentes ? Plus lâche ? Plus sournoise ? Car pas réellement déclarée et pourtant pouvant surgir à chaque coin de rue, surprenant des hommes, des femmes, des enfants en vacances, au travail, dans les transports en commun ou dans les magasins...! Des gens se croyant en sécurité dans leur propre pays. Une génération de personnes qui n'ont pas les codes de la guerre, ne l'ayant jamais connue. Tout cela angoisse et en même temps, bizarrement, installe un genre de fatalisme ambiant.
On en oublierait presque la hausse de taxes, de charges, de l'électricité et autres petits plaisirs que nous concocte chaque année l'état. Et ce n'est pas terminé car il hausse le prix des impôts des maisons secondaires et la taxe carbone toujours au goût du jour...Pour autant, les prochaines échéances électorales approchant, le gouvernement parle de plus en plus de baisses d'impôts. Propositions qui prêtent à rire si ce n'est à pleurer car les baisses d'impôts ne peuvent s'effectuer que sur ceux qui paient déjà des impôts, qui ont droit en cas de travaux aussi à des baisses d'impôts..etc. Cependant, les petits retraités, les chômeurs, les petits revenus, les laissés pour compte, ceux qui ne paient pas d'impôts mais paient tout de même toutes les charges, toutes les taxes, et qui n'ont droit à rien en cas de travaux dans leur maison, seront toujours dans la même galère. Et cela, aucun, je dis bien aucun politique n'en parle. A ma connaissance, ces nouveaux pauvres vont voter davantage que ceux qui paient des impôts. Mais peut-être, n'iront-ils pas aux prochaines... A méditer !
Les vacances se terminent et le train-train quotidien a repris sa place. Les médias posent les mêmes questions aux politiques qui ne pensent qu'aux prochaines échéances électorales. Les médias, politiques et psychologues débattent pour ne rien dire de sujets brûlants de société. Pendant que les enfants affûtent leurs crayons pour la rentrée et que chacun voûtent le dos devant l'état du pays et cette nouvelle peste noire appelée ; terrorisme.
Pour autant la vie continue et tant qu'elle est là, elle ne peut qu'être chargée d'espoir.
A l'instar de Romain Gary ; " Je vois la vie comme une grande course de relais où chacun de nous avant de tomber doit porter plus loin le défi d'être un homme."
Photo Geneviève Lecoeur (tous droits réservés)
Beau texte. Merci Geneviève
RépondreSupprimerTrès bel article. Je lis votre blog avec toujours autant de plaisir !
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