Facile aujourd'hui, de penser à la citation du général de Gaulle..." le pouvoir n'était pas à prendre mais à ramasser"
On peut l'interpréter de différentes manières...Mais prenons la dans son sens primaire, si je puis dire ; le pouvoir était-il parterre ? En morceaux ? Disloqué ? A genou ? que l'on parle de le ramasser...?
Le parallèle est facile avec ce que l'on vit dans le temps présent. Un pouvoir qui fait peur car il semble partir dans tous les sens excepté dans le bon. Les Français peuvent s'exprimer dans les médias ou sur les réseaux sociaux, dire et même crier leur désespoir mais ce pouvoir ne les écoute pas...Oh ! il les entend, mais ne comprend pas. Ce pouvoir essaie de faire des choses malheureusement à côté des besoins réels des Français. Ce pouvoir, par le biais de ministres et notamment du premier ministre parle de baisses d'impôts afin que les ménages puissent consommer davantage...Le souci est le suivant, tous les Français ne paient pas d'impôts sur le revenu mais tous paient la TVA et les impôts "dits" indirects ; ceux-ci ne baisseront pas.
Le problème est pourtant si évident que l'on se demande quelquefois si nos dirigeants ne font pas exprès de ne rien comprendre. Mais non ! ils semblent sincères. On entend ; " nous ne sommes pas dans l'austérité" scandé comme un mantra par Manuel Valls mais de qui parle-t-il en disant cela ? De lui ? Du gouvernement ? Du Parlement ? D'une classe sociale privilégiée qui a vu son salaire suivre le cours de la nouvelle monnaie ; l'euro !
La majorité des français touchent le même salaire que leurs parents, il y a trente ou quarante ans. Là où certains donnent des leçons de patience et de courage, il y a des écarts incroyables dans leurs émoluments ; de 1300€ à 28 000€ ! On peut penser légitimement que ceux qui touchent plus de 25 000€ /mois ne connaissent pas la crise ! Et je ne parlent pas des dirigeants du CAC 40 qui ont profité de l'euro et de la crise pour se faire des salaires à plus 100 000€...
Le pouvoir n'est plus en phase avec le peuple, celui qui souffre. Celui qui perd ses enfants. N'oublions pas qu'il y a de plus en plus de gens, jetés dans les rues dans une pauvreté incroyable ! N'oublions pas les enfants morts dans les rues cette année !
Cela ne s'est pas fait en deux ou trois ans mais en trente ans, tout doucement...La cinquième république est devenue une république monarchique avec son roi, ses princes et ses courtisans et les privilèges qui vont avec...Que penserait Charles de Gaulle qui est à la base de cette république ? Lui qui payait jusqu'à ses timbres poste.
Alors, les questions fusent ; qui saura "ramasser" le pouvoir ?
"Qui saura réduire toute ces inégalités" ?
"Qui saura voir que le changement doit commencer par la suppression des privilèges..." ?
"Qui saura ou aura le courage de réduire le nombre de députés et de sénateurs" ?
"Qui servira la France avant lui-même ou ses copains de promo..."?
"Qui pensera que lorsque l'on impose des efforts en temps de crise à un peuple, on donne, en tant que dirigeant, l'exemple" ?
"Qui comprendra que des emplois se créeront par la suppression de taxes"
"Qui sera cet homme ou cette femme au pouvoir" ?
Photo Geneviève Lecoeur (tous droits réservés)
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