J'ignore si vous êtes comme moi mais en ce qui me concerne, je me pose de sérieuses questions à l'écoute des premières nouvelles qui nous arrivent de Galice...
Bien que la prudence soit de mise tant que les résultats de l'enquête ne sont pas connus. Il n'en reste pas moins que le questionnement est grand. On nous rapporte que le train à grande vitesse Espagnol venait tout juste d'être révisé le matin même et que par conséquent ce ne peut-être qu'une faute humaine. Cependant, on nous rapporte également les paroles du chauffeur,quelques minutes avant le déraillement et c'est là que le bât blesse, je cite ; "Je vais trop vite, je vais trop vite, qu'est-ce que je dois faire ?" ce sont des paroles d'un homme paniqué, davantage que celles d'un homme se prenant pour "Juan Manuel Fangio".Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec le conducteur d'une voiture devenue folle et qui a du mal à s'arrêter !
Les familles de ces nombreuses victimes sont en droit d'avoir des réponses justes et non pas de croire que le responsable est ce malheureux chauffeur dont la situation semble lui avoir échappée. La machine est plus puissante que l'homme et ceci aussi bien à bord d'un avion, d'une voiture ou...d'un train.
Maintenant cet écrit n'est qu'une réflexion basée sur les reportages de nos envoyés spéciaux sur place qui, jusqu'à présent ont énoncé des faits rien que des faits. La commission d'enquête détient la boite noire et doit déjà avoir entendu ce qui c'est réellement passé. Si c'est une faute humaine, il faut bien avouer que le chauffeur est un inconscient notoire et ceci me semble d'autant plus curieux que ces personnes sont formées de manière drastique et sont conscients de la responsabilité qui pèse sur leurs frêles épaules...
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